La centrale de l’équipe de France sera l’un des éléments forts sur lequel, le club mouginois mise cette saison pour faire grandir le groupe et pourquoi pas viser la partie haute du tableau. Une marche que les filles de Marie Tari avaient manqué de peu lors de leur première apparition en LAF, la saison dernière.

Un groupe remanié durant l’été sans perdre de vue l’ADN mouginois qui est de faire confiance aux jeunes et particulièrement aux Françaises. Un cadre dans lequel l’internationale Pauline MARTIN entre de plain pied.

Mougins, son premier choix

A 25 ans (elles les aura le 20 octobre prochain), Pauline Martin semble déjà avoir pris ses marques au sein de sa nouvelle équipe. Il faut dire qu’elle ne vient pas de très loin (Aix-Venelles) et que son transfert n’a pas été très compliqué à régler.

« Mougins a été ma première proposition et j’ai beaucoup aimé le contact avec le Président et Marie. Cela s’est fait tout naturellement. Le mots de Marie, sa façon de voir le volley et le groupe qu’elle souhaitait construire m’ont séduite. Elle sait tirer le maximum de chaque joueuse pour les pousser vers le haut. De plus, j’aime la philosophie du club qui privilégie la formation des joueuses françaises et puis je retrouve ici plein de copines avec qui j’ai partagé des sélections ce qui est évidemment un plus ».

Le volley dans le sang

La native de Montpellier n’a pas eu à chercher bien loin pour choisir son sport majeur car ses parents sont déjà immergés dans le milieu volley bien avant sa naissance. En effet, Frédéric Martin, le papa, a été professionnel sous les couleurs de l’Arago Sète où il a notamment joué avec Luc Marquet, l’entraîneur de l’AS Cannes, tandis que sa Maman a évolué en Nationale 1. Un papa qui sera aussi l’entraîneur de ses deux filles volleyeuses, Pauline et Clara, la cadette.

D’abord danseuse

Mais avant de monter au filet, la petite Pauline débute son parcours ludique par  la danse classique, le jazz et l’équitation. « J’ai même fait du basket en UNSS, mais le volley restait la base de mes activités sportives ».

Un fil conducteur qu’elle va finalement tenir à deux mains dès son entrée au pôle France à Boulouris. Pauline a alors 13 ans et quitte pour la première fois le cocon familial. « Je rentrais tous les week-end chez moi, alors ce n’était pas si difficile que ça » tempère-t-elle. Un retour à domicile où elle en profite pour jouer avec son équipe de N3 à l’Arago de Sète. Suivront son intégration à l’IFVB à Toulouse, ses premières sélections en équipe jeunes jusqu’à ce que Béziers lui propose de signer son premier contrat professionnel en 2013. « J’ai commencé par un contrat d’aspirant. Je faisais tous les entraînements avec les pros où j’ai fait quelques entrées pendant les matchs, mais je jouais avec la N2 et je participais aussi à la Coupe de France Jeunes ».

Le volley à temps plein

Un rythme qui s’intensifie au fil des années, mais Pauline n’en néglige pas pour autant les études. Elle obtiendra son bac S à 17 ans en profitant d’un aménagement de programme sur deux ans avant de valider une licence en biologie. Une voie qu’elle va finalement quitter pour basculer en STAPS et entériner son master 2 en juillet dernier.

C’est aussi pour faire une petite pause que Pauline a décidé de mettre ses études entre parenthèses cette année pour se consacrer entièrement à sa vie de joueuse professionnelle. « Je veux faire du volley à 100 %, ce sera la première fois et j’ai envie de le vivre à fond ».

Une pause dont va profiter son nouveau club mouginois car après Béziers avec qui elle a vécu sa première expérience en ligue des champions (2013/2017), ses deux dernières saisons sous les couleurs d’Aix-Venelles, sans oublier son parcours avec les Bleues d’Emile Rousseau où la France a terminé 6ème de l’EuroVolley, Pauline a ressenti le besoin de souffler.

Pour cela, la centrale tricolore a fait quelques entailles dans son planning afin de profiter de son temps libre pour se remettre à ses passions qui sont le dessin, la lecture et les randonnées dans la belle nature azuréenne qu’il lui tarde de découvrir.

A quelques heures à peine du lever de rideau de la nouvelle saison face aux espoirs de France Avenir, Pauline se montre impatience mais aussi très ambitieuse. « J’aime l’évolution qu’a connue ce club en faisant confiance à de jeunes joueuses encadrées par quelques filles d’expérience. C’est l’identité du MOM qui a réussi à professionnaliser tout en gardant son âme et je suis fière de participer à cette évolution ».