La grande messe des Play Off a débuté ce weekend, par une rencontre à couteaux tirés en Provence. Un affrontement préliminaire, qui ouvre un mois de mars fou qui peut déjà donner de bonnes indications quant à une fin de saison heureuse ou, anéantir déjà les espoirs de montée.

Il y a des défaites qui ont meilleur goût que d’autres. Le revers à Istres, et c’est la magie du volley offre tout de même un point tandis que l’adversaire repart avec le double. On l’a vu tout au long de la phase régulière, les équipes sont maîtresses à domicile, le succès se bâtira donc en étant téméraire à l’extérieur.

A Istres, nos filles ont peut être trouvé la recette pour faire vaciller un challenger pour le titre. La clé ? Une grande qualité de service, à l’image du deuxième set remporté aisément (25-17). Un bon résultat à l’extérieur donc mais comme dit précédemment il faudra être impérial à domicile.

Voilà que se présente, ce samedi aux oiseaux, Saint Dié, déjà vainqueur à deux reprises sur les joueuses de Sabrina Dridi, cette saison. Le dernier duel, deux semaines auparavant, avait offert un spectacle homérique, titanesque. Un succès permettra de rester en vie, une défaite obscurcira le chemin vers la montée.

D’autant plus que la semaine suivante, de ce mois de mars fou, verra nos Panthères se déplacer à Levallois. Une équipe quasi-impériale en saison régulière, qui s’est de surcroît offert deux joueuses de calibre Ligue AF.

Le 26 mars, Harnes se présentera aux Oiseaux, une équipe qui ne se déplace pas au complet à l’extérieur. Mais les comptes seront déjà faits à ce moment là.

Pour la petite histoire, la March Madness (mars fou) désigne les playoff du championnat de basket universitaire américain, une période excitante qui offre toujours son lot de surprise.

Mars sera un mois de vérité, soit le titre et donc la montée sera encore jouable à la faveur de bons résultats soit il faudra déjà penser à la saison prochaine.